Le groupement d’employeurs Profession Sport et Loisirs francilien, dont le siège social est à Paris, intervient dans 5 départements de l’Île-de-France. Il s’appuie sur 10 salariés permanents. Ses 450 adhérents (associations et collectivités territoriales) se partagent 160 salariés dont les compétences sont variées : éducateurs sportifs, animateurs socio-culturels (théâtre, chant, yoga…), chargé de développement, etc.
Le GE vise la pérennisation des emplois, dans un secteur où ces derniers sont souvent morcelés et obéissent à une forte saisonnalité.
« Nous expliquons aux associations tout l’intérêt du temps partagé. Notre GE lutte contre la précarité de l’emploi associatif, c’est notre objet social, notre raison d’être », note Sylvain Roussel, chargé de développement au sein du GE.
Les adhérents comprennent tout l’intérêt de bénéficier de salariés pour occuper leurs fonctions supports : chargés de développement, chargés de communication, assistants administratifs. « La mutualisation permet ainsi à certains de nos salariés d’exercer deux métiers. Nous avons par exemple une salariée qui partage son temps chez plusieurs employeurs : elle est à la fois animatrice sportive et assistante administrative », précise-t-il. Et les adhérents mesurent l’intérêt de bénéficier d’un professionnel compétent pour sécuriser et développer leurs activités.
Durant la crise sanitaire, le GE a développé encore son engagement vers les adhérents et les salariés.
Les associations ont pu bénéficier de conseils pour passer la crise dans les domaines des RH et de la gestion. Elles ont été aidées pour remplir leurs obligations statutaires (comment tenir une AG en temps de confinement) ou bénéficier d’un apport à la réflexion stratégique (trésorerie, aides diverses). Pour les salariés, le conseil d’administration du GE a décidé que l’activité partielle serait compensée par le GE afin que les salariés aient un maintien de rémunération à 100 %.
Sylvain Roussel insiste également sur les apports de la crise sanitaire : « nous avons repensé notre modèle de formation en mettant en place, par exemple, des sessions en ligne intitulées « le sport autrement » pour former nos intervenants à réaliser des sessions de sport en visioconférence ». Le GE observe que les adhérents et les salariés ont franchi le cap et se projettent vers la rentrée. Les projets ne manquent pas : renforcement du sport santé, du sport sur ordonnance, développement des compétences partagées par la mutualisation de fonctions supports, …. Et surtout un développement de l’apprentissage au sein GE afin de répondre aux demandes des adhérents.
Encourager les adhérents à créer des projets ensemble et aller plus loin dans les valeurs de l’ESS…
Pour Sylvain Roussel, « la mutualisation d’emploi est la porte d’entrée du GE. Elle lutte contre la précarité de l’emploi sur notre territoire. Le GE est un facilitateur RH, mais nous souhaitons aller encore plus loin en encourageant les adhérents à créer des projets ensemble. Nous aimerions devenir un facilitateur de projets communs. Notre groupement d’employeurs s’inscrit pleinement dans les valeurs de l’économie sociale et solidaire. Si notre cœur d’activité relève du secteur sportif, notre action est plus large » conclut-il.
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