Penser les groupements d’employeurs comme des acteurs à part entière de l’économie de demain suppose que leur action soit valorisée, que leurs valeurs soient connues, que leurs apports à l’économie locale soient identifiés. L’exemple de Geose.
La crise sanitaire a touché tous les secteurs et toutes les entreprises. Certaines ont eu les ressources en interne afin de répondre aux enjeux que la crise nous a imposé : conditions sanitaires, rebond commercial, stratégie RH, … D’autres ont été en difficulté pour de multiples raisons. D’autres encore on franchi les obstacles grâce à un groupement d’employeurs.
Depuis la crise sanitaire, Geose, groupement d’employeurs basé en pays de Redon, où une forte tradition de coopération et de mutualisation existe, apporte de nouveaux services à ses adhérents.
Grâce à l’embauche d’un salarié « reprise post-confinement », les adhérents se sont vu proposer une compétence spécifique dont la mission est de rédiger le protocole de reprise, mettre à jour le document d’évaluation des risques professionnels. Seules, les entreprises n’auraient pu embaucher cette compétence. C’est donc Geose qui l’a fait.
Une autre action innovante est conduite par Geose : les membres du conseil d’administration proposent conseils et accompagnements gratuits aux adhérents, en RH et gestion financière. La gouvernance au service de ses adhérents : c’est cela la coopération et la mutualisation ! Cela suppose une animation et un engagement forts.
« Le collectif d’acteurs devient un acteur collectif » pour reprendre l’expression de France Joubert, président du Centre de Ressources pour les Groupements d’Employeurs (CRGE). Ainsi, grâce à ces deux actions, les entreprises, membres de Geose, se sont recentrées sur leurs missions et ont repris leurs activités de production au service du territoire. Dire que les groupements d’employeurs créent du lien et du liant, c’est bien. Le faire vivre concrètement, c’est encore mieux.
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Crédit photo : Geose.bhz